Serge Bélair
Serge Bélair est né à Joliette, Québec (Canada) en mai 1963. Dès son jeune âge, il développe un attrait particulier pour la musique. Son frère Gilles (de 10 ans son ainé) étant lui-même pianiste, c’est sur des airs tant classiques que de boîtes à chansons des années 60 que le petit Serge s’endort tous les soirs.
Ce n’est que vers l’âge de 8 ans, alors que Gilles a quitté le domicile familial devenu soudainement bien silencieux, que Serge commence à pianoter. De façon autodidacte, il apprend à lire la musique et commence à jouer quelques morceaux classiques. A l’âge de 13 ans, il découvre le compositeur André Gagnon, duquel il apprendra dans les années subséquentes de nombreuses pièces.
À 17 ans, de nouveau par lui-même, il se met à la guitare, instrument sur lequel il développe une passion folle pour le jeu à l’oreille. Quittant ensuite le nid pour l’Université de Sherbrooke, où il fait ses études en informatique, Serge ne joue plus à ce moment que de la guitare, et ce jusqu’à la fin de ses études. Puis, il débute sa carrière en informatique.
Âgé de 24 ans, il unit sa destinée à Diane LeBlanc. Avant l’âge de 30 ans, le couple donne naissance à 4 enfants qui changeront leurs vies respectives. Durant ces années, Serge écoute beaucoup de musique, mais n’en joue plus, n’ayant pas de piano à sa disposition, et surtout ayant fort à faire pour sa jeune famille.
Pour ses 30 ans, Diane sent que le piano manque vraiment à Serge, et elle décide de lui en offrir un pour son anniversaire, un cadeau qui ouvrira de nouveau la porte à la musique, et cette fois-ci pour de bon. Serge réapprend beaucoup des pièces de son répertoire d’adolescent et en ajoute plusieurs, au grand bonheur de sa famille qui apprécie de plus en plus cette source de gaité dans la maison.
Dans les années suivantes, Serge et Diane animent des ateliers de croissance personnelle, et Serge utilise son piano pour agrémenter les pauses. Durant un de ces ateliers, Diane suggère à son bien-aimé de tenter l’expérience de l’improvisation, ce qui s’avère un succès. Répétant l’expérience en de multiples occasions par la suite, Diane constate la facilité et la justesse avec laquelle Serge parvient à se “syntoniser” sur l’âme d’une personne ou d’un regroupement, et que sa musique fait un bien immense au niveau énergétique.
C’est ainsi qu’est née cette façon bien particulière pour Serge de composer de la musique : à travers l’âme des gens ou groupes de gens qu’il rencontre, ou encore des lieux qu’il visite. Le CD « États d’Âmes » est une compilation de pièces issues de canalisations musicales faites pour des individus et des groupes, la pièce intitulée « Retour à la source » étant d’ailleurs la pièce qu’il a composée pour lui-même.
En 2005, intervient un rouage important dans l’évolution de la carrière musicale de Serge, soit son fils Émile, alors âgé de 14 ans. Petit génie de l’informatique, autodidacte et extrêmement doué en musique, Émile incite son père à s’acheter un piano numérique, ce qui pave la voie à ces belles réalisations que sont les CD « Quintessence » et « États d’Âmes ». Possédant les capacités d’enregistrement et de multiples banques de sons, ce piano numérique permettra à Serge de conserver ses improvisations et explorer toutes sortes de nouvelles possibilités qui lui étaient jusqu’alors impossibles avec un instrument acoustique.
L’apport subséquent de logiciels sophistiqués pour réaliser les arrangements, et le talent de son fils à les utiliser, ont permis à Serge de vous offrir ces CD où les ambiances créées par les instruments enrichissent le jeu du piano et vous transportent dans l’univers secret de ces gens ou lieux que vous ne connaissez peut-être pas, mais que vous découvrirez d’une façon intimiste et apaisante.